Le mal de tête, tout le monde connaît ! Mais parfois, il ne s'agit pas de douleurs passagères mais d'un véritable calvaire ...
Les maux de tête représentent l'un des troubles les plus fréquents de notre société. Pour une prise en charge correcte, il est important de différencier une simple céphallée d'une vraie migraine. Il existe actuellement environ 190 types de céphalées, dont voici les principaux :
- Les céphalées de tension
la douleur est lancinante, bilatérale (des deux côtés de la tête) et d'intensité légère à modérée. Elle est perçue comme une pression ou une tension exercée le plus souvent au niveau du front et de la nuque. De nombreux patients la décrivent comme si la tête était coincée dans un casque bien trop petit, voire dans un étau de plus en plus serré. Elle surgit petit à petit ou brusquement et dure parfois des heures, voire même des jours. Certains facteurs favorisent ce type de céphalées comme les émotions, le stress, la fatigue, une luminosité défavorable, une mauvaise aération, les boissons alcoolisées et contenant de la caféine, une position assise monotone et prolongée...
Ce qu'on peut faire: éviter ces facteurs déclencheurs, appliquer des compresses froides sur le front ou quelques gouttes d'huile essentielle de menthe sur les tempes, le front et la nuque, pratiquer des exercices de relaxation et des massages. Si cela ne suffit pas, le patient peut prendre de simples analgésiques sur conseils du pharmacien.
- Les céphalées en grappe
la douleur est pénétrante comme un couteau incandescent dans l'oeil, brûlante, d'intensité très violente. Elle est unilatérale et touche un sinus frontal ou une orbite; elle irradie jusqu'à la tempe ou la mâchoire supérieure. Elle survient en accès aigus qui peuvent durer de 20 à 60 minutes et récidiver plusieurs fois par jour, parfois pendant des semaines, avec des intervalles libres de plusieurs mois. Elle est parfois accompagnée de symptômes de type allergique tels que rougeur des yeux, larmoiement abondant, nez bouché ou qui coule et gonflement de la paupière. Elle apparaît généralement la nuit ou au petit matin et touche les hommes plus que les femmes. L'alcool, le stress, un séjour en haute altitude ou des changements alternatifs comme tension-détente, changements de saison et vacances peuvent déclencher ce type de céphalée.
Ce qu'on peut faire: là aussi il faut éviter les facteurs déclencheurs et se relaxer au maximum. Les analgésiques ordinaires restent en général sans effet. Le médecin prescrira alors des médicaments qui sont en général administrés également aux patients migraineux.
Il peut arriver que les maux de tête soient le symptôme de maladies telles que forte hypertension, sinusite, maladies des yeux comme le glaucome, rhumatisme ou méningite.
Source : journal Capitole Santé, Karine Aeby-Allemann, novembre 2008
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