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2/19/2008 10:14:01 AM / bonus.ch - News / Assurance
Le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer le plus répandu chez la femme. L'arrivée du vaccin contre le cancer du col de l'utérus va permettre d'empêcher tout risque d'infection. «Une altération cancéreuse du col utérin»: environ 5000 femmes sont confrontées à ce diagnostic chaque année en Suisse. Trois cents femmes se voient même diagnostiquer un cancer du col de l'utérus. Près de trois quarts de ces pathologies sont provoquées par les papillomavirus humains (HPV). La plupart des femmes contractent un papillomavirus lors d’un rapport sexuel. Dans la majorité des cas, ces infections sont insidieuses. Parmi les centaines de papillomavirus humains existants, certains sont dangereux: les HPV des types 6 et 11 provoquent des verrues génitales, les HPV des types 16 et 18 sont associés en majorité à l’apparition du cancer du col de l’utérus. Un premier vaccin contre le cancer du col de l’utérus et autres pathologies associées aux virus HPV est disponible en Suisse depuis janvier 2007. Informations sur le vaccin La Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) a émis une recommandation pour la vaccination contre le HPV après en avoir vérifié les données en mai 2007. - Afin de garantir des résultats optimaux, le vaccin doit être fait avant les premières relations sexuelles. Il est pour cela recommandé aux jeunes filles en âge scolaire de se faire vacciner et de faire des rappels entre 15 et 19 ans. À l’heure actuelle, la vaccination n’est pas recommandée pour les garçons. - Le vaccin est administré en trois doses réparties sur six mois. Selon l’état actuel des connaissances, la durée de protection du vaccin est d’au moins 5 ans, certainement plus. Des analyses sont en cours en vue de vérifier la nécessité d’un rappel. - Le vaccin présente une bonne tolérance. Les effets secondaires les plus fréquents sont des réactions locales à l'endroit de la piqûre (rougeurs, douleurs ou tuméfaction). Maux de tête, fatigue ou fièvre peuvent également apparaître. Aucun effet secondaire grave n’a été observé jusqu’à présent lors des études cliniques menées avec le vaccin. - Le vaccin protège uniquement contre les virus à l’origine du cancer du col de l’utérus. Il ne remplace en aucun cas les contrôles préventifs réguliers chez le gynécologue. Les assureurs prennent en charge les coûts à certaines conditions Le Conseil fédéral a décidé d’introduire le vaccin HPV dès janvier 2008 dans le catalogue de prestations de l’assurance de base, ce qui signifie que les assureurs-maladie prennent en charge les coûts de la vaccination uniquement si celle-ci est effectuée dans le cadre d’un programme de vaccination cantonal. Les caractéristiques de ces programmes sont des standards de qualité rigoureux et l’achat centralisé et économique des vaccins par les cantons, qui doivent être réglementés dans des accords cantonaux. Renseignez-vous après du Département de la santé compétent pour savoir si un tel programme de vaccination est proposé dans votre canton. Toute personne qui souhaite se faire vacciner en dehors de ces programmes doit prendre en charge les coûts du vaccin. Cette remarque s’applique également aux jeunes femmes de plus de 19 ans. Nous vous recommandons de demander conseil à votre médecin quant aux avantages de la vaccination contre le HPV et de prendre contact avec votre assureur-maladie pour la prise en charge des coûts. Autres informations Informations de l’Office fédéral de la santé publique relatives au vaccin HPV Informations de la Société Suisse de Gynécologie et d’Obstétrique (en allemand uniquement) Pour toute demande de renseignements sur les programmes de vaccination, veuillez contacter les médecins cantonaux. Source Helsana, février 2008 Politique de diffusion pour notre rubrique "news" Nous publions des articles et communiqués de presse en relation avec nos activités. Tous les articles en provenance de sources externes (services de presse, institutions ou partenaires) n’engagent aucunement notre responsabilité. Du fait que nous privilégions la liberté d’expression, nous tenons à préciser que nous ne prenons pas position sur le contenu publié.
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