1/4/2011 10:30:18 AM   /   bonus.ch - News   /   Assurance

Assurances: entrée en vigueur du Swiss Solvency Test - primes plus chères

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Zurich (awp/ats) - La faillite d'un important assureur entraînerait autant de dommages pour l'économie suisse que celle d'une banque. Dès le 1er janvier, le Test suisse de solvabilité (Swiss Solvency Test) régit les exigences en matière de capitaux pour la branche. Les clients verront les primes augmenter.

"Un assureur doit rester solvable aussi dans 30 ans", affirme René Schnieper, responsable du secteur assurances au sein de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), contacté par l'ATS. L'organe de surveillance veut tout particulièrement veiller à la stabilité des compagnies actives dans les assurances vie et la prévoyance professionnelle (LPP), dans l'intérêt de leurs clients.

Le Test suisse de solvabilité (SST) estimera dorénavant le capital cible des assureurs sous l'angle économique ainsi que celui des risques. Les investissements qu'effectuent ces compagnies à partir des primes encaissées ont, en fonction de leur danger potentiel, une influence sur l'évaluation de leur solidité financière.

Et cela n'ira pas sans conséquences pour les clients: pour leurs garanties, les assureurs devront mettre à disposition davantage de capitaux, avec pour conséquence de devoir aussi répercuter ces coûts supplémentaires.

Le SST apporte aussi des améliorations quant à la tendance actuelle voulant que les clients supportent de plus en plus de risques dans les assurances vie, explique Hans-Jürgen Wolter, partenaire de la société d'audit et de conseil Ernst & Young.

Dans les assurances vie, les excédents diminuent. Dans la prévoyance professionnelle, les assureurs offrent de plus en plus souvent des solutions partiellement autonomes aux côtés des offres de couverture complètes: "pour les assurés, cela signifie plus de risques que dans les solutions complètes, lesquelles verront toutefois leurs coûts nettement augmenter à l'avenir", selon Hans-Jürgen Wolter.

Si la FINMA est consciente du problème, elle y voit aussi des avantages. "Le fait de payer un prix équitable pour disposer de garanties, va dans le sens des assurés", relève René Schnieper. Le fait que des assureurs vendent leurs produits à des prix trop bas n'arrange personne.

En principe, les assureurs sont soumis depuis longtemps à des règles plus sévères que les banques. Mais de nombreuses compagnies ont manqué de prudence comme l'a montré la crise financière, note René Schnieper. Le SST, dont l'introduction se prépare depuis 2004, a mis en lumière certaines faiblesses notamment au niveau de la gestion des risques.

Selon la méthode de calcul traditionnelle, la FINMA estime que le chiffre clef du taux de solvabilité moyen, lequel met en relation le niveau des fonds propres avec les besoins en la matière, est passé entre début 2008 et janvier 2009 de 240 à 200% pour les assureurs vie suisses.

En utilisant l'approche basée sur les risques du SST, cette valeur sera passée durant l'année de la crise financière de 144 à 85%. Actuellement, des faiblesses n'apparaissent que pour quelques assurances, la plupart des entreprises ayant réduit leur risques après la tempête sur les marchés financiers.

Selon les critères de la FINMA, sur les 133 entreprises passées sous la loupe, seules neuf se situent en zone rouge. Six d'entre elles représentent des assureurs vie. Dans le secteur des assurances dommages, les compagnies sont de manière générale bien mieux dotées en capitaux.

De toute manière, certains détails ne sont pas encore réglés, même après l'entrée en vigueur du SST. Les assureurs doivent présenter leur propre modèle afin de calculer leur capacité à supporter les risques, qu'ils soumettent ensuite à l'approbation de la FINMA.

Certains assureurs remettent cependant quelque peu en question les nouvelles dispositions et demandent au gendarme des marchés financiers de faire preuve d'une plus grande flexibilité sur certains critères. La prise en considération des placements immobiliers suscite notamment la discussion, tout comme les risques liés aux taux d'intérêts pour les assureurs vie.

Par ailleurs, certains craignent que la Suisse adopte une réglementation plus sévère que celle qui entrera en vigueur dans l'Union européenne (UE). Bruxelles va adopter ces prochaines années des dispositions appelées Solvency II, lesquelles suivent des principes très semblables à ceux du SST.

Patron de Swiss Life, Bruno Pfister a récemment mis publiquement en garde contre des différences trop importantes. Selon les experts, la FINMA devrait tenir compte de ces avis.

Source: ats/rp/awp - Romandie News, janvier 2011

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