Personne n’est à l’abri d’un accident. Que ce soit au travail ou pendant son temps libre, pour soi-même, sa famille ou sa femme de ménage, une assurance accident s’avère indispensable pour une protection optimale dans toutes les activités quotidiennes. Lorsqu’elle n’est pas garantie par l’employeur, l’assurance accident doit être souscrite en complément de la couverture de sa caisse maladie. Les prestations varient d’un assureur à l’autre et elles peuvent aussi parfois être réduites ou même être refusées selon le type d’accident ou de situation. Nous avons rassemblé pour vous quelques informations et conseils :
Assurance accidents obligatoire
Tous les travailleurs occupés sur le territoire suisse sont obligatoirement assurés contre les accidents par leur employeur. Si vous travaillez moins de 8 heures par semaine, seuls les accidents et maladies professionnels sont couverts. Au-delà de cette durée, les accidents non professionnels sont aussi assurés. La souscription d’une assurance accidents privée en plus de cette assurance obligatoire permet de bénéficier de prestations supplémentaires, telles que l’hospitalisation en division semi-privée ou privée.
Assurance accidents : indispensable, que vous travailliez ou non!
Vous êtes un travailleur indépendant ou vous n’exercez pas d’activité lucrative (vous êtes par exemple femme au foyer ou étudiant). Dans ce cas, vous n’êtes pas couvert par l’assurance accidents obligatoire selon la loi sur les assurances accidents. Vous devez donc rajouter cette couverture à votre assurance maladie. Il en va de même si vous partez à la retraite. Dans tous les cas, une assurance accidents privée souscrite en plus peut fournir un complément aux prestations de votre caisse-maladie.
Personnel de maison : obligation de l’assurer
Un jardinier, une aide pour le ménage, une personne engagée pour la garde de vos enfants : même si vous n’employez ces personnes que quelques heures par semaine, vous êtes dans l’obligation légale de les assurer contre les accidents professionnels. Dans l’éventualité d’un accident, une négligence en ce sens peut vous coûter très cher du point de vue financier comme légal. De plus, si votre personnel travaille pour vous plus de 8 heures par semaine, vous êtes également tenu de l’assurer contre les accidents non professionnels.
Je perds mon emploi : qu’en est-il de mon assurance accident ?
Si vous perdez votre emploi, et que vous n’étiez assuré contre les accidents que par votre employeur, votre couverture restera en vigueur jusqu’à 30 jours après l’extinction de votre droit au salaire (pour un travail d’au moins 8 heures par semaine, sinon elle se terminera à la fin du dernier jour de travail). Si vous avez droit à une indemnité de chômage, vous serez de ce fait assuré contre les accidents. Dans le cas contraire, il vous faudra songer à rajouter la couverture accidents à votre assurance maladie.
Informer son assureur même en cas d’accident mineur !
Il est essentiel que tout accident, même léger et n’entraînant que des soins minimes, soit immédiatement annoncé à son assureur. Cette déclaration vous évitera bien des ennuis par la suite. En effet, un accident apparemment mineur peut se révéler par la suite plus grave que prévu et donc nécessiter des indemnisations de la part de l’assureur. Or, si celui-ci n’a pas été contacté dès l’accident survenu, il a le droit de réduire ses prestations ou d’imposer le paiement des frais administratifs entraînés par ce retard.
Assurance accidents individuelle : prestations réduites ou refusées
Votre assurance accidents individuelle peut réduire ou annuler ses prestations pour certaines catégories d’accidents, survenus dans des circonstances particulières : c’est le cas entre autres des accidents dans lesquels l’assuré s’est blessé intentionnellement, de ceux qu’il a provoqués en commettant un crime et de ceux qui résultent d’actes qui sont généralement définis comme « téméraires » (des actes où une personne se met en situation de grave danger sans rien entreprendre pour diminuer celui-ci).
Source: bonus.ch, septembre 2010